
« L’humour, c’est la politesse du désespoir », a écrit Henri Bergson. Ce soir, il s’agit d’une vertu particulièrement précieuse. Il est quelque chose comme dix-neuf heures, quelque part dans la banlieue rouennaise, au crépuscule d’un mardi de décembre froid et pluvieux, dans une petite rue sans charme particulier où le béton, les pavillons acquis à tempérament et les Ford Escort Ghia règnent en maître.
Le bar des sports se situe au tout début de cette rue, au numéro 8 précisément. Et c’est là que nous avons...
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